Exposition à la galerie Kykart
« Photos et déchirures »

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pensart.fr

Retrouvez du 17 janvier au 28 février 2019, mes photographies d’affiches déchirées, ma poésie météo-logique ainsi que plusieurs collab’ avec l’artiste peintre Déborah Stigmann.
Découvrez également la clarté obscure du photographiste IfElseArt qui axe sa création autour de l’Enfant.

Kykart-stations des arts
132 bis rue Jean Jaurès
94700 Maisons-Alfort

La langue a signifié sans malentendu possible que la mémoire n’est pas un instrument pour l’exploration du passé. C’est le médium du vécu comme le royaume de la terre est le médium où sont ensevelies les anciennes villes. Qui tente de s’approcher de son propre passé enseveli doit faire comme un homme qui fouille. Il ne doit surtout pas craindre de revenir sans cesse à un seul et même état de choses – à le disperser comme on disperse de la terre, à le retourner comme on retourne le royaume de la terre car les « états de choses » ne sont rien de plus que des couches qui ne livrent qu’après une exploration méticuleuse ce qui justifie ces fouilles […] le véritable souvenir doit donc, sur un mode épique et rhapsodique, donner en même temps une image de celui qui se souvient, de même qu’un bon rapport archéologique ne doit pas seulement indiquer les couches d’où proviennent les découvertes mais aussi et surtout celles qu’il a fallu traverser auparavant.
Walter Benjamin

Il me semble que tout a commencé ici…

5 MAI 2017: Temps inversé.
Des perturbations se dressent sur la pointe des pieds:
anticyclones au nord, Dépressions au sud.
Ligne d’averses qui se brisent sur le réel.
Le vent pousse les nuages jusqu’à l’extrême.
Dégradation sur les frontières de l’autre.
Au bord, le soleil.
Dans la nuit l’orage se déploie.
C’est le début de la déchirure.

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Faire entendre ce que l’instant changeant contient d’infini. Montrer l’immuable dans le périssable et le précaire. Résoudre, en quelque sorte, une équation impossible, mais dont la poésie contient pourtant la solution. Seulement, il faut aller creuser le visible pour espérer en tirer quelque chose qui transcende et l’époque et l’objet. Interpréter le quotidien, et faire surgir la vérité cachée derrière les fioritures. S’attacher à décrire un lieu, une chose, une situation anodine, jusqu’à lui donner valeur d’universel. Révéler les conjonctions aléatoires dans le paysage.
En photographie, le noir et blanc est l’outil qui permet peut-être le mieux de dépasser le réel, et c’est la seule contrainte que nous avons donnée aux contributeurs d’œuvres graphiques. Placé sous le signe de deux auteurs de l’OuLiPo, il en fallait au moins une à notre thème.
70 auteurs et artistes contemporains ont répondu à ce thème et sont réunis dans ce nouvel opus.

Pour commander: https://revuelapiscine.com/

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Publication Poétique dans la revue La piscine
L’éternel & l’éphémère

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Extrait: « Le temps est une déchirure »

Nous marchons dans des espaces fissurés, avec des bosses, des creux, des tournants. Nous traversons des espaces épais, amples, texturés, colorés, olfactifs, des espaces changeant selon la lumière, le temps, l’état de la matière: le béton luit au soleil, la terre devient boue, l’orage déchire le ciel.
Il y a des espaces qui s’étoffent, se construisent, s’étouffent, se détruisent, se chevauchent.
Il y a des espaces en travaux, des déviations, des signalisations, des règles de circulation.
Il y a des angles droits, des lignes, des croisements.
Il y a des espaces abrités : abribus, devanture de magasins, terrasse de café…
Des lieux où l’on attend que le temps se calme, que la pluie cesse, que la tempête ne nous arrache pas.

Séminaire à la Halle Saint Pierre
« le temps retrouvé de l’art »

« Dans l’instant du commencement, il y a déjà quelque chose à perdre ». E. Levinas

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Paul Klee.
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Kandinsky-Point et ligne sur plan. Fig 4
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Matisse- Intérieur bocal d'un poisson rouge
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Kandinsky point et ligne sur plan. Fig 1

Je vous convie le samedi 16 juin de 11H à 18H, à l’auditoire du musée de la Halle saint pierre.

J’interviendrais 30 minutes 33 secondes  dans le cadre du séminaire « le temps retrouvé de l’art » sous la direction de Jean-Pierre Klein.
Je parlerais du temps de la nuit, de l’anonymat, de la fatigue, de la paresse, de la lassitude… à l’appui d’un concept philosophique d’E.Levinas en écho avec le témoignage d’une jeune femme autiste que j’accompagne dans un processus de création.
A travers la métaphore de la nuit, il sera question du temps où l’être disparais dans l’obscurité.
L’art et la rencontre avec les artistes seront un appel du fond de la nuit permettant peu à peu un réveil, un engagement à exister.
Pour enrichir cette thématique, je « parlerai » de ma patiente autiste rencontrant le « point » de Kandinsky, les lignes musicales de Paul Klee, la méditation de Matisse sur l’espace, le dépouillement et l’ordre dans les tableaux de Miro…

Entre autre…

Venez, réservez, prenez le temps sinon il vous prendra ! et si vous vous ennuyez, faites l’expérience du sommeil dans les fauteuils rouge de la halle saint pierre, l’ « auditeur libre » ne sera pas éclairé, vous pourrez dormir sans être vu… c’est aussi l’occasion d’ aller voir la belle exposition CARO/JEUNET et la « turbulences dans les Balkans » !

Plus d’infos et réservations : http://www.hallesaintpierre.org/…/le-temps-retrouve-de-lart/

La journée sera ponctuée par des interventions d’artistes, des performances…Il y aura donc des artistes, des art-thérapeutes, des drama queen euhh thérapeutes !

Exposition Urbaine
Paris. Rue des Francs Bourgeois

Dans une ambiance festive, artistique et chaleureuse, retrouvez les photographies d’affiches déchirées, ma collection d’anonyme et pleines d’autres surprises . . . à Paris, métro Saint Paul, rue des francs bourgeois, quartier incontournable à proximité de la place des Vosges et de la rue des rosiers, de 14H à 18H.

Au plaisir de vous croiser et d’échanger autour de l’art, du monde, des joies, des peines, des soubresauts, des doutes, des manifestes et des révolutions à venir, des désirs, des rêves et des silences.

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Calendrier MAI & JUIN

Dimanche 27 mai
Samedi 2 juin
Dimanche 17 juin
Dimanche 24 juin

Revue Art et Thérapie
L’autisme sous l’angle de la création

Article publié dans la revue art et thérapie INECAT sur la thématique de l’autisme et la création.

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Photo d'atelier d'art thérapie
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Photo nature- Atelier land art

De l’errance à l’itinérance : les lignes d’être

A travers une étude clinique d’une jeune femme autiste, je développe la pratique art-thérapeutique avec les arts plastiques, la photographie, la danse et les sorties au musée.
Ces modes d’accompagnement ont permis peu à peu des changements d’état : de la pénombre à la lumière par le biais de la photographie et des sorties au musée, de l’immobilité au mouvement à travers les lignes géométriques en art plastique et en danse, de la solitude à la rencontre de l’autre dans les « rencontres artistiques » que j’organise pour elle et dans l’exposition de ses créations, de la répétition langagière à la parole, de l’erre à l’être : les lignes d’existence

Mes compagnons de route pour cette aventure sont incontournablement Deligny, Deleuze et Maldiney

EXTRAIT:

Réglages

Je suis myope, sans mes lunettes je n’y vois rien, dit Aube pendant la balade photo. Parfois, je vois les choses floues si je ne fais pas mes organisations.
J’accompagne Aube au sens littéral, je prends ses paroles au pied de la lettre et lui propose de faire « une mise au point » avec son appareil photo.

J’oriente à nouveau son regard en lui demandant quel est son sujet ? À partir du sujet je lui dis de se positionner par rapport à lui, de trouver sa place : Je la laisse se déplacer, s’éloigner, tourner autour jusqu’à ce qu’elle trouve son point de vue et son point d’arrêt pour photographier. Je me tiens derrière elle, à deux mètres de distance.
Ensuite, j’inclus les notions de premier plan, d’arrière-plan, de flou, de mouvement, de pause, de netteté, de respiration et de tremblement.
A travers ces différents réglages, Aube expérimente l’immobilité, la vitesse et le temps …

Instant vidéo numériques et poétiques
Friche la belle de mai

3″33 : Vidéo diffusée à la friche la belle de mai pour les 30 ans du festival des instants vidéos numériques et poétiques présidé par Marc Mercier, poète, réalisateur, auteur d’articles, d’essais, et d’une histoire de l’art vidéo : Le temps à l’œuvre, f(r)iction.

A travers la mesure du temps compté par Roman Opalka, le monde vacille dans une chute libre et sans prise. Il y a ceux qui dansent, ceux qui tombent et ceux qui passent entre les bombes. Tomber dans le silence des pertes, les minutes endeuillées deviennent des éternités. Les mots sont perdus et cependant Beckett nous invite à ne pas « laisser tomber »  » Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer, il faut dire les mots, tant qu’il y en a, il faut les dire, jusqu’à ce qu’ils me trouvent, jusqu’à ce qu’ils me disent, étrange peine, étrange faute… »

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Le printemps de poètes
Danses

Participation à une performance poétique dans le cadre du printemps des poètes avec le laboratoire chorégraphique de Stéphanie Roussel , les peintures « croquées sur le vif » d’Eloïse Salina et le rythme des mots de Nicole Randon.
Nous fêterons la sortie du livre DANSES pendant le vernissage d’Eloïse Salina.  C’est à 17H30 à Champigny-sur-marne.

Janvier 2018. Projet en cours
Création avec affiches anciennes déchirées

Reprise du travail de création en douceur:
Marvin Gaye dans les oreilles et entre les mains, le travail de la poncée.
Des planches en bois avec des affiches déchirées pour une construction non-identifiée…
Dans quel univers le geste va-t-il m’emmener?
Comme le dit Albert: « “Inventer, c’est pOnser à côté.”

Décembre 2017 Publication dans la revue Artension
Spécial art-thérapie

Danse et Autisme

Équilibre/déséquilibre, Dedans/dehors, Variations/oscillations, Nuance,
Lumière/ombre/ contre-jour, Le proche et le lointain,
Le haut et le bas, Les trajectoires et l’orientation de sens, Le flou, la vitesse et le ralenti,L’immobilité,
Le silence et la parole,
La répétition du geste, La mémoire, La précision, Ouverture/fermeture, Extension et mesure, Gravité/apesanteur,
La droiture et la torsion,
Le sol, les murs et la chaise,
Champs/hors champs,
Le rythme et le tempo,
Continuité/discontinuité,
Ligne et circularité.

 

Danser jusqu’au bord du vide, la discontinuité rythmique. Danser sur des pointillés. La suspension du temps. Respirer l’ombre. S’éloigner, se rapprocher, éviter les raccourcis. Prendre les détournements de langage. Tracer son déplacement avec ses lignes de fuite. Mesurer le temps, l’espace et le poids. Se relier, se séparer. Tension dans l’avancée. Arrêt immédiat. Marquer son temps. Fermer les yeux, être regardée.

Création décembre 2017

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Performance au Mac Val, journée européenne du patrimoine
Dimitri Mallet & Liz Santoro,
Untitled (golden line)- Mass over volume

Orientation / Observation / Prendre les mesures / Matérialiser les mesures

Mass Over Volume de Liz Santoro est une performance participative, imaginée en dialogue avec l’oeuvre Untitled (colored lines) de l’artiste visuel Dimitri Mallet. En matérialisant la mesure d’une dimension biologique sur un mur d’exposition — en particulier la hauteur du regard — cette oeuvre fournit les moyens par lesquels l’architecture se construit et par lesquels l’espace permet de mesurer le corps. La performance de Liz Santoro répond en fournissant au corps, les moyens de mesurer l’espace et son contenu. En suivant le protocole écrit sur des cahiers, les spectateurs sont invités à participer à la pièce, telle qu’exécutée par les interprètes. Les instructions les guident à observer leurs propres sensations physiques et dimensions dans l’espace afin de créer leur propre chorégraphie, générée à la fois par leur corps, l’architecture et la présence d’un public pouvant devenir interprète à son tour. Au MAC VAL, ils proposent cette collaboration en investissant le musée dans son intégralité.

texte : http://atelierdeparis.org/fr/liz-santoro-et-dimitri-mallet/untitled-colored-lines-mass-over-volumeatelierdeparis . org

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Dimitri Mallet & Liz Santoro, Untitled (golden line) - Mass over Volume, MAC VAL, journées européennes du patrimoine, ADAGP 2017 © Martin Argyroglo
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Dimitri Mallet & Liz Santoro, Untitled (golden line) - Mass over Volume, MAC VAL, journées européennes du patrimoine, ADAGP 2017 © Martin Argyroglo

Objets récoltés

Expositions Urbaines

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Showroom

Expositions

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Avril 2014

« Sujet d’intrigue scientifique, de contemplation ou de rêverie, le nuage est depuis des siècles une source d’inspiration pour les artistes et les scientifiques. A travers le nouvel espace du Welcome Bazar, l’association FINN vous invite à un voyage poétique et scientifique au cœur de ce phénomène météorologique ».

Septembre 2015

Expositions, ateliers, performances, concert, spectacles d’impro, sensibilisation à l’art thérapie, rencontres, tables rondes…

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Décembre 2016

Avec Graphi4, les ateliers de Ménilmontant présente une exposition collective rassemblant les œuvres de Laureline Dalmau, Nadège Dudicourt, Delphine Beaumont et Laurence Ribier.